répondant d'abord à cette seconde interrogation, a observé que le marché espagnol, historiquement fragmenté entre cinq ou six groupes distincts, fonctionnait correctement, y compris en termes d'investissement productif, seule une décision gouvernementale ayant gelé le développement d'un parc nucléaire espagnol à son niveau de capacité actuel, égal à 8.000 MW. Il a toutefois considéré qu'une dispersion excessive entre un plus grand nombre d'acteurs de petite taille pourrait être plus néfaste.
Puis, revenant sur la première question du président, il a jugé que les regroupements n'avaient pas le même effet selon qu'ils concernent des entreprises agissant sur le même marché, nécessitant une grande vigilance des pouvoirs publics et des autorités de régulation, ou d'entreprises exerçant sur des marchés différents. Dans ce dernier cas, qu'illustre le possible rapprochement d'E.ON et Endesa, il a estimé que ces opérations ne pouvaient affecter le fonctionnement des marchés et qu'au contraire, l'atteinte d'une taille critique par certains groupes pouvait être bénéfique en termes tant de capacité d'investissement, par exemple dans le nucléaire, que de capacité de négociation face aux producteurs de gaz naturel.