a ajouté que, pour ce qui concerne la mobilisation du Fonds de solidarité de l'Union européenne (FSUE), les contacts pris avec la Commission européenne lors du déplacement à Bruxelles avaient laissé une impression mitigée sur les chances d'aboutir de la demande de la France. En effet, il existe deux possibilités : soit la catastrophe dépasse un montant de 3,4 milliards d'euros de dégâts et elle est considérée comme nationale, mais ce ne devrait pas être le cas puisque les dégâts de la tempête Xynthia se chiffrent actuellement à 2,5 milliards d'euros environ ; soit la catastrophe est régionale mais il faut alors qu'une majorité de la population locale soit impactée pendant une période minimale d'une année. Le dossier de demande de contribution du FSUE devrait être déposé d'ici la fin de semaine. Peut-être en tenant compte des dommages causés à l'industrie du tourisme les critères pourront-ils être remplis, mais rien n'est certain.