a relevé la singularité du quartier de la Défense mise en évidence par le directeur général de l'EPAD, et a conclu aux effets néfastes de l'« endogamie » qui a caractérisé les relations entre l'EPAD et l'Etat. Elle a considéré que les observations de la Cour des comptes et celles présentées par l'EPAD et ses tutelles permettaient d'expliquer la célérité de la procédure d'adoption de la loi du 27 février 2007.
Elle s'est inquiétée des effets du plan de relance du quartier de la Défense sur l'équilibre de la région Ile-de-France, sur les flux de transport et sur les besoins en logements. Elle a jugé que si l'attractivité du territoire devait être favorisée, il conviendrait de ne pas la limiter à l'ouest de l'Ile-de-France. Elle s'est interrogée sur la réalité du déficit d'exploitation de l'EPAD en 2006. Compte tenu de toutes les incertitudes révélées par les travaux de la Cour des comptes, elle a émis des doutes quant à la capacité de l'EPAD et de l'Etat à se projeter dans l'avenir et à mener à bien un plan de renouveau.