En réponse, M. Thierry Breton a rappelé que la note rédigée par l'APE relevait du devoir de cette agence. Il a précisé que M. Denis Samuel-Lajeunesse, alors directeur général de l'APE, savait que, en sa qualité de ministre, il voyait un intérêt stratégique dans la participation de l'Etat dans EADS, et ne souhaiterait donc pas que celui-ci réduise sa participation. Il a ensuite reconnu que l'évolution de la parité euro/dollar avait une influence forte sur les résultats d'Airbus et d'EADS. Il a enfin rappelé qu'il avait émis, lors de la réunion précitée de novembre 2005 avec les dirigeants de DaimlerChrysler et de Lagardère, de fortes réserves quant à leur souhait de céder une part de leur capital.