En réponse, M. Thierry Breton a considéré que la seule personne ayant une vue globale de la situation d'Airbus en était son président. Il a ensuite fait valoir que lorsque les difficultés d'Airbus avaient été évoquées lors de ses rencontres avec MM. Arnaud Lagardère et Manfred Bischoff, alors co-présidents du conseil d'administration d'EADS, ceux-ci avaient à chaque fois manifesté leur plus grande confiance dans l'efficacité des plans de rattrapage mis en place chez Airbus. Enfin, il a mis en évidence la difficulté pour l'Etat à la fois de respecter le cadre du pacte d'actionnaires d'EADS, et d'intervenir malgré l'existence de ce cadre contraignant.