a rappelé l'histoire politique tourmentée du Pakistan, au cours de laquelle les périodes de gouvernement civil ont été brèves. Il a estimé que, face aux combattants taliban, le gouvernement central serait en mesure de préserver le contrôle du territoire national s'il pouvait agir dans un climat moins conflictuel entre les forces politiques, si l'opinion publique comprenait mieux les enjeux du combat contre l'islamisme radical et si l'armée mesurait que les risques de déstabilisation interne sont au moins aussi élevés que ceux qu'elle attribue à la relation avec l'Inde. Une action concertée de la communauté internationale à l'égard du Pakistan est également nécessaire.