De notre récent déplacement à Washington il ressort que la politique de la main tendue voulue par le Président Obama a été ressentie comme un échec et que le temps des sanctions est venu. Les Russes y sont également favorables alors que d'autres pays, comme la Chine ou l'Inde, y sont opposés. Le Conseil de sécurité est donc partagé et on ne peut écarter un veto chinois. Les États-Unis pensent que des sanctions économiques et financières peuvent être efficaces. En matière nucléaire, les renseignements fiables dont on dispose montrent en effet que l'Iran n'est pas loin d'avoir la bombe et qu'il en a la volonté.