La situation actuelle présente beaucoup d'analogies avec celle qu'a connue le Shah d'Iran face à la très longue montée en puissance de l'ayatollah Khomeiny. C'est le caractère très progressif du processus qui a masqué son importance aux observateurs occidentaux jusqu'au dernier moment. La situation n'est toutefois pas mûre pour que les intellectuels et le bazar puissent prendre le pouvoir. Je crois, par ailleurs, que ces changements s'accompagneront de grandes violences. Dans ce contexte, je crois aussi qu'une intervention extérieure dans le conflit en cours contribuerait à renforcer le pouvoir du président Ahmadinejad.