A l'issue de cette intervention, M. Gérard César, soulignant les risques d'augmentation brutale du prix de l'énergie consécutifs à la croissance de la demande sur le marché mondial et prenant à cet égard l'exemple de la demande d'uranium pour les centrales nucléaires, a souhaité savoir si la question des prix n'allait pas devenir une donnée fondamentale de la sécurité d'approvisionnement. Reconnaissant qu'il y avait un lien indubitable entre les quantités demandées et les prix de l'énergie, M. Pascal Labet a néanmoins considéré qu'actuellement, les risques d'augmentation brutale des prix étaient limités grâce à la passation de contrats de long terme sécurisant justement les approvisionnements en matière de quantité et de prix.