a ensuite estimé paradoxale la position de la CGPME qui, à la fois, demande que le prix de l'électricité servie aux PME évolue progressivement et sur un rythme connu à l'avance, et soutient la déréglementation alors même que, d'une part, le jeu du marché conduit à une augmentation des prix au niveau européen qui met fin à l'avantage comparatif que la France tirait du nucléaire et que, d'autre part, le renforcement des interconnexions suppose des investissements lourds qui pèsent automatiquement sur les prix. Soulignant que la déréglementation était un état de fait qui s'imposait aux acteurs et qu'il fallait la prendre en compte, M. Jean-François Roubaud a jugé nécessaire que celle-ci soit encadrée par des garanties compensant pour les entreprises la fin des tarifs réglementés, et rappelé que la directive européenne de 2003 prévoyait, à cet effet, des mesures spécifiques pour les TPE afin qu'elles puissent planifier, grâce à des contrats de long terme, leurs coûts sur plusieurs années. Puis, M. Pascal Labet a fait part de ses inquiétudes quant aux risques d'explosion des prix de l'électricité en Europe, alors que, précisément, la France devrait, selon lui, être épargnée en raison de l'avantage qu'elle tire de son parc nucléaire, qui produit 78 % de l'électricité consommée.