voquant plus largement la question de l'approvisionnement des entreprises françaises en matières premières, M. Gérard César s'est interrogé sur la part que représentait l'énergie dans le total des intrants, intégrés au processus de production. Suggérant que celle-ci était restée stable, M. Jean-François Roubaud a estimé que le véritable problème pour les entreprises n'était pas tant la part de l'énergie dans les intrants, mais la maîtrise de son prix. Il a ajouté que, de son point de vue, l'électricité ne pouvait pas être considérée comme un intrant, puisqu'à la différence de tous les autres, ce bien n'était pas stockable. Puis, à M. Bruno Sido, président, qui faisait valoir l'impossibilité pour les consommateurs individuels ou professionnels de connaître la provenance de l'électricité qu'ils consomment, M. Pascal Labet a déploré que les prix de marché ne soient pas calés sur les coûts de production réels. Il a ainsi regretté que ni EDF, ni les pouvoirs publics, ne consentent à expliquer clairement comment était formé le prix de l'électricité, s'étonnant à cet égard du flou dans lequel était maintenue la notion de facturation au coût marginal.