Puis, à M. Jean-Marc Pastor, rapporteur, qui souhaitait comprendre les attentes précises de la CGPME dans un marché européen désormais libre et déréglementé, M. Jean-François Roubaud a jugé que la transparence et la lisibilité des prix de l'électricité à moyen terme, c'est-à-dire à un ou deux ans, constituaient les priorités pour les PME/TPE soucieuses de disposer d'outils de prévisibilité. Il a ainsi estimé que l'augmentation de 48 % du prix de l'électricité entre avril 2005 et avril 2006, d'une part, ne répondait à l'évidence pas à cette attente et, d'autre part, témoignait du manque de clarté dans la formation des prix, puisqu'elle se justifiait difficilement lorsque 78 % de l'électricité est d'origine nucléaire. M. Bruno Sido, président, a pour sa part relevé qu'il ne lui semblait pas étonnant que 80 % de l'électricité consommée sur le marché européen étant non nucléaire, les prix de marché évoluent en fonction des variations des coûts du pétrole et du gaz.