Après avoir à son tour également regretté que le mode de désignation des présidents des sociétés de l'audiovisuel public ne soit pas équilibré par un encadrement de la révocation, M. Ivan Renar a souhaité savoir si M. Jean-Luc Hees, artisan d'une « insolence tranquille » lorsqu'il dirigeait France Inter, pensait que l'impertinence était utile à notre démocratie. Celui-ci a répondu qu'il défendait surtout un principe de liberté contre les pressions venues de l'extérieur et que la qualité des émissions de divertissement relevait davantage d'un mélange d'humour et d'intelligence que de l'impertinence. Le service public doit s'attacher à fixer des limites claires à la liberté d'expression qui sont celles de la diffamation, du mensonge et de l'injure.