a rappelé que l'ensemble des secteurs de la culture et de la création subissaient, depuis la fin des années 1990, de considérables bouleversements liés, notamment, à la mondialisation des échanges et à la révolution numérique. Ce phénomène, qui concerne tous les pays, a des conséquences préjudiciables en termes de pluralisme et de diversité. Tel est le cas, en particulier, dans les secteurs des arts plastiques ou de la musique. Dans le domaine de l'édition, la « loi Lang » sur le prix unique du livre a permis, en France, le maintien de petits éditeurs indépendants, alors qu'ils ont le plus souvent disparu à l'étranger. Le domaine du spectacle vivant reste le moins exposé, en particulier le théâtre, en raison de l'obstacle de la langue. En revanche, les spectacles de musique, de danse ou de cirque s'exportent bien.
Relevant, dans ce contexte, un mécontentement assez généralisé, bien que difficile à cerner, des artistes et des créateurs, il a indiqué que la mission du Conseil de la création artistique était de servir de « boîte à idées » pour définir une politique culturelle prenant en compte ces grandes évolutions.
A l'issue de cette intervention, un large débat s'est engagé.