Les discours et propos des différents directeurs chargés de l'aménagement du territoire n'ont pas changé depuis mes années d'études, alors même que la situation s'est considérablement aggravée sur le terrain.
Je doute que le SNIT, sur lequel j'ai eu l'occasion de me pencher avec certains collègues, contribue à une quelconque amélioration. Les quatorze axes routiers d'équilibre, auxquels vous vous êtes référé, ne sont cités dans le dernier document relatif au SNIT, qu'au détour de deux ou trois lignes ; il n'y a strictement rien de prévu concrètement. Le cadre applicable reste ainsi celui des programmes de modernisation des itinéraires routiers (PDMI), avec leurs carences : sans même aller jusqu'à la construction d'une deux fois deux voies, celle d'une route à 90 km/h avec passages à 70 km/h devrait, au rythme actuel, attendre cinquante à cent années avant d'être achevée... Voilà le constat que je fais.
Est-ce que vous le confirmez ou non ? Y a-t-il enfin une véritable politique de désenclavement des territoires les plus enclavés, ou la situation restera-t-elle bien telle que je l'ai décrite ?
Est-il envisagé de sortir du système actuel des PDMI et, si oui, par quelles mesures concrètes ?
En ce qui concerne le ferroviaire, vous avez mis l'accent sur le financement des déficits d'exploitation, mais, pour avoir personnellement regardé ce qui était prévu, je peux vous dire que rien ne concerne les territoires particulièrement enclavés.
Enfin, en ce qui concerne des lignes aériennes d'équilibre, il y a certes des subventions. Mais prévoyez-vous de les maintenir à leur niveau actuel ?
Mes questions sont précises et je souhaiterais qu'elles reçoivent des réponses précises et sincères.