Monsieur Mézard, j'essaie de répondre de façon précise aux questions que vous me posez.
D'abord, sur les routes d'équilibre du territoire, il vaut mieux voir votre liaison être inscrite que non inscrite dans la version actuelle du SNIT. Certains de vos collègues, qui ont plaidé avec la même conviction que vous, ont vu des routes qu'ils considéraient comme absolument indispensables non retenues à ce stade par les services du ministère de l'Equipement.
Ensuite, le PDMI fait un effort d'évaluation du coût de l'ensemble de ses investissements. Or, il faut financer ces investissements. Le SNIT est parfaitement clair : sur un certain nombre d'infrastructures routières, il faudra poursuivre les démarches engagées dans le cadre des PDMI. Le SNIT arrêté, il conviendra ensuite de fixer des priorités en termes de financements. Il vous est donc utile de continuer à plaider avec la même vigueur le besoin de désenclavement du Cantal.
En ce qui concerne la liaison Aurillac-Paris, vous m'avez posé une question et je vous indique la situation telle que je la connais, car j'estime devoir la transparence à tous les parlementaires de ce pays. Vous me demandez s'il y a un maintien du niveau actuel des subventions et je vous réponds en fonction des indications que j'ai à ma disposition : pour l'instant, le ministère en charge de l'Equipement ne sait pas comment assurer une subvention équivalente en 2011 à celle que vous avez perçue en 2010.