a demandé au ministre s'il n'y aurait pas intérêt à sectoriser les problématiques pour avancer sur la dimension sociale de la politique européenne, à l'image de ce qui avait été élaboré concernant les transporteurs routiers au Parlement européen. Elle a considéré que l'on arriverait de moins en moins à des solutions générales et a demandé si les services du ministère travaillent suffisamment en amont pour capter au bon moment l'implication de la France sur tel ou tel dossier. A ce sujet, il serait sans doute pertinent d'organiser une rencontre de la délégation pour l'Union européenne du Sénat et de la commission des affaires sociales d'une part, et de la commission des affaires sociales du Parlement européen, d'autre part. Mme Marie-Thérèse Hermange a enfin estimé qu'il faut aujourd'hui offrir une nouvelle perspective pour l'Europe sociale, qui soit une Europe des hommes et non plus un processus d'uniformisation et de normes minimales.