Sur le cofinancement des contrats aidés par les conseils généraux, je souligne que la dépense obligatoire à la charge d'un département, au titre du versement du RSA à une personne seule, s'élève à 467 euros par mois, tandis que la dépense est seulement de 411 euros en cas de cofinancement d'un contrat aidé. Dans ces conditions, on ne peut pas parler de désengagement de l'Etat. Quand les conseils généraux cofinancent un contrat aidé, ils viennent en aide à une personne au chômage et réalisent une économie.
En ce qui concerne les sept heures de travail pour les titulaires du RSA, je précise que cette mesure sera d'abord mise en oeuvre dans dix départements volontaires. Elle vise à redonner à ces personnes l'habitude du travail pour qu'elles retrouvent ensuite le chemin de l'insertion professionnelle. De cette manière, nous les aiderons à se resocialiser et à sortir du chômage de longue durée.