Après avoir félicité M. Claude Allègre pour la qualité des informations communiquées à la commission, M. Charles Revet a rappelé qu'au cours des années 1970 certaines analyses avaient mis en évidence le fait que les carburants verts seraient compétitifs avec un cours du baril de pétrole aux alentours de 60 dollars. Or, il a relevé que cette rentabilité ne semblait toujours pas assurée, alors même que le cours se situe aujourd'hui à plus de 85 dollars. Puis, faisant référence aux propos de M. Claude Allègre selon lesquels une hausse de la température de l'atmosphère terrestre de 2 degrés doit être relativisée au regard de l'écart entre les extrêmes des températures constatées sur la planète, environ 100 degrés, il a précisé que certains scientifiques prévoyaient une hausse du niveau des océans de plus de sept mètres, en raison de la fonte des glaciers. Il s'est donc interrogé sur les endroits du globe qui seraient le plus affectés par cette hausse générale du niveau des eaux.
A son tour, M. Marcel Deneux a jugé très instructif l'exposé de l'intervenant et a souhaité savoir s'il était possible, en matière d'évolution du climat, de disposer d'une analyse scientifique solidement établie. Indiquant qu'il avait eu l'occasion de visiter des installations de capture et de séquestration du CO2 exploitées par des compagnies pétrolières, il s'est demandé si cette technologie permettrait d'augmenter les taux d'extraction du pétrole afin de repousser la date de survenance du peak-oil. Il a enfin interrogé M. Claude Allègre sur les évolutions souhaitables du dispositif du crédit d'impôt-recherche.