a tout d'abord fait part de deux sentiments inspirés par l'intervention de M. Claude Allègre : la sérénité, à l'écoute d'un discours de géologue, et la perplexité, du fait de la nécessité pour les politiques d'apporter rapidement des solutions qui pourraient être lourdes de conséquences. Rappelant que le monde était fini, il a indiqué qu'une corrélation très fine entre gaz carbonique et température avait été établie par les scientifiques, mais que, depuis une cinquantaine d'années, le taux de gaz carbonique augmentait beaucoup plus vite que la température. Admettant ensuite que les relevés de températures effectués au 19e siècle pouvaient être sujets à caution, il a estimé que tel n'était pas le cas de ceux pris depuis une trentaine d'années, qui montrent une forte évolution. Il s'est interrogé sur la possibilité de disposer d'une projection sur les prochaines années à partir de ces mesures.