Intervention de Jean Félix-Paganon

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 27 mai 2008 : 1ère réunion
Contrôle budgétaire — Audition sur un référé de la cour des comptes relatif à l'institut du monde arabe

Jean Félix-Paganon, directeur Afrique du Nord et Moyen-Orient au ministère des affaires étrangères et des affaires européennes :

a souligné le caractère unique de l'Institution, résultat d'un partenariat original entre les pays arabes et la France. En ce qui concerne le déficit de financement des pays arabes, cette analyse ne doit pas négliger le fait que ces Etats avaient contribué au financement originel du bâtiment. Il a indiqué que l'intérêt des pays arabes pour l'Institut ne devait pas se mesurer à leur seule contribution financière, rappelant par exemple que la Ligue arabe était en déficit permanent du fait d'arriérés de la part de ses membres. L'existence de l'IMA manifeste le rôle éminent que joue la France dans le dialogue des civilisations. Il s'est félicité de l'entreprise de refondation engagée par son président grâce à une redéfinition et à un examen sans tabou du fonctionnement de certains départements de l'IMA. Il a jugé qu'il ne fallait pas hésiter à faire des réformes et à s'interroger sur certaines missions : des réorientations spectaculaires pouvaient être nécessaires. S'agissant de la représentation du ministère des affaires étrangères au sein du conseil d'administration, il a considéré que celle-ci ne pouvait, à proprement parler, être considérée comme une tutelle, mais que pour mettre en oeuvre la recommandation de la Cour des comptes, le Quai d'Orsay proposait que son représentant au sein du conseil d'administration soit son directeur administratif et financier, compétent sur les questions de gestion, afin de ne pas donner un caractère trop politique à la présence de l'Etat au sein des organes dirigeants.

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