a remarqué que dès que l'on a parlé de morts à la télévision, il y eu la queue devant les centres de vaccination ; le flux s'est tari lorsque le pic est passé. Il a noté que les généralistes avaient bien pris en charge les patients, et que les hôpitaux étaient bien préparés. Cependant, les réanimateurs ont vu affluer 2 500 patients, ils n'avaient jamais vu autant de formes graves de virus, ils étaient impressionnés. Ils ont eu à traiter des encéphalites chez des enfants, des destructions de tissu pulmonaire chez des jeunes gens, qui laisseront des séquelles. Et au Congrès des maladies infectieuses qui s'est tenu en décembre dernier, tout le monde était inquiet.
Puis le soufflé est retombé de façon un peu surprenante. On s'est aperçu que nombre de ceux qui étaient touchés par le H1N1 disposaient manifestement d'anticorps, ils étaient protégés. On a observé une chute du virus, imprévisible auparavant.
On ignore pourquoi la France a compté, en proportion, trois fois moins de morts que l'Australie, et 300 décès contre 10 137 aux Etats-Unis. Il y aurait une étude comparative à faire sur le recueil des données épidémiologiques.