Revenant, à la demande de M. François Autain, président, aux circonstances dans lesquelles avait été prise la décision d'offrir la vaccination à tous ceux qui la souhaiteraient, M. Christian Perronne a rappelé que le HCSP était chargé d'établir les priorités de vaccination, la décision de prévoir une vaccination générale étant plutôt une décision politique et éthique. Le Président Jacques Chirac avait dans le passé déjà indiqué qu'en cas de pandémie le gouvernement ferait tout pour donner à chaque Français la possibilité d'être vacciné. Il n'appartenait pas au HCSP de se désolidariser de cette volonté politique, donc de la décision d'acheter des vaccins pour toute la population.
a fait remarquer qu'une fois les doses achetées, on pouvait certes estimer qu'il fallait vacciner tout le monde, surtout si l'on ignorait le pourcentage de vaccinations susceptible d'enrayer la pandémie. Mais ne pouvait-on aussi s'interroger sur la faisabilité d'une politique de vaccination de masse ? En outre, imaginer que 75 % des Français souhaiteraient être vaccinés n'était-il pas irréaliste ?