a estimé que cette observation était aujourd'hui justifiée mais qu'il était difficile de la faire en mai 2009, car on ne mesurait pas alors la gravité de la pandémie H1N1 à venir. Ce n'est qu'à la mi-juillet que les premiers éléments de gravité ont été connus, à partir de cas aux Etats-Unis et au Mexique, à telle enseigne que, dans les premiers projets de recherche, les formes graves n'apparaissaient pas. En fait, à partir de l'été, on était confronté à une pandémie au sens de l'OMS, dont on savait qu'elle pouvait comporter des formes graves : le débat a porté alors sur la proportion de ces formes graves.