est convenu que la source de l'ambiguïté venait sans doute du fait que le plan grippe avait été conçu et préparé sur le modèle d'H5N1. Il y a sans doute eu une certaine confusion dans les esprits, dans l'organisation de la prise en charge aussi bien que dans la recherche, entre ce plan qu'on avait préparé et l'actualité de la pandémie, en particulier dès que des formes graves ont été connues, à partir de la mi-juillet 2009.
On s'est dit alors que le taux de pénétration serait important et que le virus, tout en étant bénin en général, développerait des formes graves, dans des proportions qui faisaient débat. Il a noté, à propos de la pénétration du virus, que l'on estime que 6 à 7 millions de personnes ont contracté la grippe A en France, mais que, compte tenu des formes asymptomatiques - dont l'importance constitue un phénomène nouveau -, il faudrait multiplier ce nombre par deux ou trois, soit un total de 15 à 20 millions de Français touchés, ce qui est important.