a indiqué que cette question avait été très débattue dès le mois de septembre 2009. Ainsi avait-on craint, lors d'une réunion organisée à l'Institut Pasteur sur les formes graves, que le vaccin n'arrive qu'en novembre, alors que l'épidémie paraissait imminente. Cependant, au mois d'octobre, il y a eu un « été indien », qui a heureusement retardé la pandémie et l'on a pensé que la vaccination pourrait arriver à temps, d'autant que les vaccins paraissaient pouvoir être livrés plus tôt.
L'effet barrière du vaccin contre une épidémie en développement a été observé dans certains cas, par exemple contre une épidémie de méningite en Argentine, il y a une trentaine d'années. Ce n'est donc pas une construction de l'esprit. Toutefois, dans le cas de la pandémie H1N1, le débat a porté sur la date d'arrivée du vaccin, étant donné le taux de pénétration déjà constaté.