La loi Nome oblige EDF à revendre une partie de son électricité à ses concurrents, mais comme vous venez de le dire, « l'histoire n'est pas encore écrite » : le prix de vente n'a pas encore été fixé. Le 23 juin, vous déclariez devant notre commission qu'un prix inférieur à 42 euros serait inadmissible. Qu'en pensez-vous aujourd'hui ? Quel peut être le rôle d'EDF dans le marché des capacités de production et d'effacement qui sera mis en place en application de la loi Nome ?
Votre entreprise vient de quitter l'Allemagne, mais vous n'excluez pas qu'elle y retourne : est-ce à la condition qu'elle dispose d'une participation majoritaire dans un groupe ? Le produit de la vente de votre participation dans EnBW sera-t-il affecté au développement international ou au désendettement du groupe ? Comptez-vous participer à la recapitalisation d'Areva ?
Le rapport Roussely préconise qu'EDF soit chef de file des projets internationaux. Mais la méthode pragmatique adoptée jusqu'ici a du bon : en Afrique du Sud, l'électricien veut un partenariat avec EDF, mais en Inde vous faites peur à l'électricien local, qui préfère traiter directement avec Areva.