a évoqué une plate-forme qui n'est plus utilisée dans son département : nous allons lui apporter ultérieurement des éléments d'informations sur ce sujet.
S'agissant du projet de LGV Sud-Europe-Atlantique (SEA), évoquée par M. Jean-Jacques Mirassou, il revient à RFF, à l'Etat et aux élus de se mettre d'accord sur son financement. Toutefois, si vous souhaitez connaître mon avis, je vous dirais que je partage la position de MM. Alain Juppé, Martin Malvy et Alain Rousset : il y a urgence à boucler ce dossier en dépit des réticences de certaines collectivités territoriales à participer à son financement. Je sais d'expérience qu'un projet dont le bouclage financier n'est pas assuré est durablement écarté et ne revient pas de si tôt sur le devant de la scène. Prenez l'exemple du TGV Côte d'azur, entre Aix-en-Provence et Saint-Raphaël, abandonné en 1991 : il ne redevient d'actualité que depuis peu. A l'inverse, le projet de TGV est-européen a pu être mené à son terme grâce à un soutien sans faille de ses promoteurs.
Sur la qualité de service de la SNCF, nous avons incontestablement traversé une phase difficile, avec un hiver rigoureux et neigeux, et des mouvements sociaux importants à l'automne. Mais ne soyons pas trop sévères : beaucoup d'entreprises ferroviaires en Europe ont également connu de grosses difficultés en fin d'année. J'observe que les voyageurs de la SNCF ne se comportent plus comme des usagers passifs d'un service public, mais comme des consommateurs exigeants. Naturellement, ce changement d'attitude entraîne quelques récriminations... Nous sommes tous conscients à la SNCF des efforts à réaliser et nous oeuvrons au quotidien pour rendre le meilleur service possible à nos clients.
Quant à l'installation des guichets automatiques en gare, nous devons réfléchir à l'expérience suisse, qui a généralisé leur installation pour redéployer le personnel ferroviaire dans les gares, au service des voyageurs. La présence humaine dans les trains est fondamentale, et nous devons trouver un point d'équilibre entre l'automatisation de certains services et le maintien de la présence physique d'agents.
A M. Serge Godard, je voudrais dire que la liaison TGV entre Paris et Lyon ne connaîtra un nouveau souffle que lorsque la ligne à grande vitesse POCL sera mise en service. L'Etat est désormais l'autorité organisatrice de transport pour la ligne TEOZ entre Paris et Clermont. C'est donc à lui d'établir ses objectifs. Quant à l'aménagement de la gare de Bercy, il est en bonne voie.
J'ajoute qu'un point d'équilibre a été trouvé pour valoriser la desserte de la gare TGV de Montbard, à la fois vers Alesia compte tenu de la vocation touristique du site, mais aussi vers Metal'Valley, eu égard à l'importance industrielle de cette zone.
Enfin, j'aborderai le sujet des opérateurs ferroviaires de proximité (OFP) qui me tient à coeur. L'OFP d'Auvergne vient d'être lancé à ma plus grande satisfaction, en dépit de lourdeurs administratives que je regrette.
Quant au billet U évoqué par M. Jean Boyer, je n'ai pas les éléments nécessaires aujourd'hui pour vous répondre mais je m'engage à le faire par écrit très prochainement.