Monsieur Bourdin, dans l'hypothèse où un pays de la zone euro serait en difficulté, telle la Grèce, il ferait appel au Fonds européen de stabilité financière. Un dialogue s'instaurerait alors entre la Commission et le FMI afin de poser un diagnostic et de proposer des mesures. Une fois le diagnostic et les mesures arrêtés, le Fonds émettrait sur les marchés muni des garanties des États. Il prêterait ensuite à l'État dans le besoin sous forme de décaissements successifs, c'est-à-dire par tranche, de la même manière que pour la Grèce, durant une période de trois ans. Puisqu'il s'agit d'un instrument intergouvernemental, la Commission aurait pour mandat de superviser l'exécution du plan et des mesures arrêtés.