Je voudrais tout d'abord vous remercier pour cet exposé. Nous avons pu constater que vous étiez passionnés et investis dans ce travail. Il est intéressant de débattre avec vous.
Je suis une élue parisienne. Je suis donc particulièrement concernée par le territoire parisien, même s'il s'agit d'un projet national.
Vous avez fait passer des messages sur l'importance des missions régaliennes des archives, sur leur dimension citoyenne qui constitue un outil démocratique important et sur le besoin de visibilité pour cette institution.
Je voulais vous poser des questions sur la superficie et la répartition des surfaces. Quelle surface occupez-vous actuellement ? Quelle est la politique d'ouverture au public aujourd'hui de l'ensemble du site ?
Pouvez-vous nous apporter des précisions sur le musée existant auquel vous avez fait allusion, qui s'appelle le musée de l'Histoire de France. Quels sont les publics qui y ont accès ?
La Maison de l'Histoire de France, telle qu'elle a été abordée dans trois rapports et le discours de Lascaux, n'est en rien formatée. D'ailleurs, je suis investie par la commission de la culture pour rendre un rapport d'information sur ce sujet. Il faut l'aborder de façon ouverte et non pas formatée.
La question la plus importante dans la discussion d'aujourd'hui est la suivante : n'y a-t-il pas de la place pour les deux institutions ? Vous avez d'ailleurs cité votre projet scientifique, culturel et éducatif. La Maison de l'Histoire de France telle qu'on peut la concevoir peut aussi contribuer aux missions des Archives nationales, notamment en termes de modernité ou pour en populariser l'accès.