Il y a le discours des Chinois et ce qu'ils font. Lorsque nous avons vu l'envoyé spécial à Paris, nous avons parlé des questions pétrolières. Il nous a dit qu'il s'employait à convaincre les Sudistes de ne pas construire le second oléoduc. Il y a cependant des entreprises chinoises sur les rangs pour ce chantier. Une entreprise -même si elle est privée, comme il nous l'a fait observer- doit avoir le nihil obstat de Pékin. Les Chinois, qui souhaitent la stabilité, peuvent jouer un rôle dissuasif. Lors de la décision sur la Minuad, le ministre des affaires étrangères du gouvernement de Khartoum était réservé et les Chinois ont mis tout leur poids dans la balance. Ils ont une certaine efficacité et un vrai souci du dialogue avec nous.