a rappelé l'engagement du ministre de l'éducation nationale en faveur de l'égalité des chances et de l'accès aux savoirs fondamentaux, l'objectif étant de faire baisser le taux d'échec de 15 % au sortir de l'école maternelle. Il a souligné que si l'approche scolaire était préférée à la logique d'accueil, justifiée à ses yeux par la formation commune des enseignants du premier degré, il faut également reconnaître que les objectifs cognitifs doivent naturellement tenir compte du besoin de socialisation des enfants.
Il a indiqué que la scolarisation précoce n'apporte pas un avantage particulier aux publics les plus défavorisés, à l'exception des élèves qui ne maitrisent pas la langue française. A cet égard, il a insisté sur l'orientation prise par le ministère dans le renforcement des apprentissages du langage, considéré comme un préalable à l'acquisition des savoirs.
a confirmé que l'absence d'évaluation collective des élèves de l'école maternelle conduit les maîtres à instaurer leurs propres méthodes d'évaluation et qu'en conséquence, la direction générale de l'enseignement scolaire étudie la généralisation d'une méthode commune. Il a considéré que les résultats des évaluations faites en sixième ne montrent pas de différence entre les élèves scolarisés à deux ans et trois ans et que les coûts respectifs de l'école et de la crèche ne sont pas comparables, dans la mesure où les moyens en encadrement et les objectifs de ces structures diffèrent sensiblement. Enfin, si la scolarisation des enfants de trois ans avoisine le taux de 100 %, l'accueil des enfants de deux ans n'étant pas obligatoire, les disparités géographiques résident essentiellement dans les différences de comportement des ménages et de politique locale.