a précisé qu'en fonction de critères de gestion, l'activité de la COFACE se répartissait à hauteur de 95 % en opérations de marché et de 5 % en procédures publiques. Il a fait observer que l'ensemble des grands Etats du monde avait instauré des dispositifs publics de soutien à l'exportation comparables à ceux de la COFACE. Selon lui, le coût global de ces procédures était faible, par comparaison avec les autres pays. Cependant, il a reconnu que l'efficacité de ces procédures restait modérée, car tous les grands Etats ont mis en place des systèmes équivalents.
S'agissant de la garantie des change, il a relativisé le coût des frais de gestion (soit, par an, 2 à 3 millions d'euros) par le montant des engagements de la garantie de l'Etat auquel il correspond (soit 2 à 3 milliards d'euros). Il a également souligné que, malgré de forts risques opérationnels, l'activité de la COFACE n'avait pas été affectée par la crise financière mondiale, grâce à l'encadrement des procédures en cause.
Par ailleurs, il a mis en relief les difficultés de la COFACE pour élaborer, à côté d'une simple comptabilité de gestion, une comptabilité d'engagements.