a tout d'abord souhaité réfuter la notion de « guichet unique », qui est souvent utilisée pour évoquer la mise en commun des services des chaînes de France Télévisions. Le maintien de lignes éditoriales bien distinctes permettra d'assurer l'originalité des projets. L'idée est, en fait, de changer le modèle économique de l'entreprise en passant à une analyse budgétaire et financière groupée.
Sur la question de la diversité, il a estimé que France Télévisions avait adopté « la politique du nénuphar » plutôt que celle du « clairon ». Si un effort permanent et ancien est fait en la matière, tant à l'antenne, que dans les programmes et les ressources humaines, aucun collaborateur n'est en effet utilisé comme un drapeau. S'agissant de la fiction, les producteurs et les scénaristes sont sensibilisés à ce que les projets prennent en compte la réalité et la diversité de la société. En outre, l'égalité entre les hommes et les femmes a été promue dans le groupe, qui compte 50 % de collaboratrices, et à compétences égales, les candidats issus de la diversité sont privilégiés dans les nominations internes. Enfin, France Télévisions mène des actions de terrain, en organisant des conférences et des projections dans les quartiers défavorisés, et a mis en place un partenariat avec Sciences Po permettant de soutenir, par des bourses, les étudiants issus de la diversité.
S'agissant des moyens, M. Patrick de Carolis a déclaré que l'impératif pour France Télévisions était de disposer d'une visibilité sur ses recettes et que la conclusion du plan d'affaires avec l'actionnaire constituait, à cet égard, un impératif. La création d'un nouveau bénéficiaire de la redevance ne constitue pas, en elle-même, une remise en cause du financement des chaînes publiques.