Quant à l'évolution des péages ferroviaires, je ne souhaite pas polémiquer. J'observe simplement qu'il revient à l'ARAF de donner un avis conforme sur ces péages et donc d'être le bon arbitre. En outre, RFF est favorable à la baisse des péages ferroviaires pour les TGV dits « transversaux » car ces lignes sont plus difficiles à rentabiliser.
Ne nous méprenons pas sur les partenariats publics-privés. Ils s'accompagnent souvent de subventions publiques importantes. En règle générale, il faut entre 60 % et 80 % d'argent public pour un projet LGV. Qu'un projet soit réalisé sous forme de PPP ou de maitrise d'ouvrage classique importe finalement peu, la question fondamentale demeure la part de l'argent public, qu'il vienne de l'État français, des collectivités territoriales ou de Bruxelles.