J'ai souhaité vous entendre aujourd'hui, monsieur le directeur général, à la suite des informations parues dans la presse concernant une évaluation en classe maternelle, qui a suscité un certain émoi, parce que, d'une part, le Parlement n'est que trop souvent tenu à l'écart d'arbitrages qui conditionnent la vie scolaire et l'éducation, et d'autre part, certains collègues et moi-même avons eu l'impression d'une réitération d'un célèbre débat sur l'inné et l'acquis. Je reprendrai les titres de la presse : « virus de l'évaluation des risques chez les jeunes enfants : le retour », « M. Chatel invente l'étiquetage des élèves de maternelle », « vers l'évaluation des enfants à risques dès cinq ans », « le ministre : un repérage précoce est nécessaire ».
Je sais que le ministre de l'éducation nationale a démenti cette information mais a cependant été évoquée la mise en place d'un outil de travail pour - je cite cette fois - « déceler les difficultés des jeunes enfants ».
Demain, nous devons examiner en commission une proposition de loi relative à la scolarisation en maternelle, c'est vous dire que nous sommes attentifs au sujet des jeunes enfants à l'école. Il m'a donc paru utile de vous entendre sur cette question.