a déclaré que le groupe communiste républicain et citoyen adopterait, à l'occasion de ce texte, une position d'ouverture envers le progrès scientifique. Il a ensuite estimé qu'il était regrettable que le débat public sur les OGM n'ait pas été mené en amont, avant la discussion du projet de loi par le Parlement. Il a déploré le fait que les OGM aient été orientés vers les secteurs les plus compétitifs de la « guerre » alimentaire, alors que l'effort de recherche aurait dû porter en priorité vers les pays en voie de développement. Il en a conclu que le projet de loi allait à l'encontre de la vision du monde de son groupe. Il a également estimé que le texte faisait reposer la charge de l'indemnisation, en matière de coexistence des cultures, sur l'agriculteur, ce qui était regrettable. Concernant le passage au champ, il a précisé que son groupe n'y était pas hostile par principe, à condition de durcir les prescriptions l'encadrant. Il en a conclu que son groupe ne voterait pas le projet de loi, mais serait ouvert au débat.