a souhaité avoir des précisions sur la situation prévalant au Soudan après la décision prise par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du Président El Bechir, et les expulsions consécutives de bon nombre d'ONG occidentales.
En réponse, le ministre a apporté les éléments suivants :
- l'instauration d'une justice internationale, dont la CPI est la forme la plus achevée, constitue un incontestable progrès ;
- le Président Bechir avait été informé que le Procureur de la CPI avait demandé que soit délivré un mandat d'arrêt à son encontre, mais a refusé tout geste de bonne volonté de nature à montrer qu'il souhaitait collaborer avec la Cour ;
- parallèlement, la France soutient une médiation menée par le Qatar entre les rebelles et les autorités soudanaises ;
- il faut relever que l'opposant Hassan el Tourabi s'est prononcé en faveur du lancement d'un mandat d'arrêt de la CPI, mais que la Ligue arabe et l'Union africaine l'ont récusé.