Je remercie la Cour des comptes pour la qualité de son enquête, qui fournit des éléments très utiles non seulement pour juger le passé mais surtout pour préparer l'avenir. Le rapport de cette enquête souligne la faiblesse du contrôle effectué par le ministère des affaires étrangères et européennes sur l'association EGIDE, qui s'en est remis, pour l'essentiel, à la seule vigilance de ses postes diplomatiques et consulaires. Il relève l'absence d'indicateurs de performance et demande la mise en place d'une comptabilité analytique, pour éviter toute défaillance du pilotage d'EGIDE dans le futur EPIC. Comment le ministre entend-il répondre à ces nécessités ?
Le président Pichon a souligné combien est proche l'échéance prévue par la loi. Le nouveau CampusFrance sera-t-il en état de marche au 1er janvier ? Ses statuts sont-ils prêts ? Où se situera son siège ? Au-delà, dans quel délai le contrat de performance sera-t-il élaboré ?
Plus largement, quels moyens sont-ils déployés en faveur de la politique française de mobilité internationale des personnes, dont on sait l'importance eu égard à nos ambitions, alors que l'évolution des crédits porte à s'interroger sur la façon dont nous pourrons soutenir la comparaison avec l'effort des autres pays européens, qui sont nos partenaires mais aussi, ainsi que l'a relevé la Cour des comptes, nos concurrents ?