Je remercie à mon tour la Cour des comptes pour son enquête, qui vient utilement alimenter notre réflexion. Son rapport n'aborde guère la question de la pertinence du modèle économique retenu pour fixer les relations financières entre le ministère des affaires étrangères et européennes et ses opérateurs, soit une tarification à la prestation. Est-ce là l'organisation la plus efficace ? Garantit-elle toute la transparence ? Permet-elle d'optimiser les coûts ? Le rapport suggère que tel n'est sans doute pas le cas pour l'activité « événementielle » de l'association, mais qu'en est-il pour celles qui constituent son coeur de métier, soit la gestion des bourses, missions et invitations ? Est-il prévu de reconduire ce système de rémunération pour le nouvel opérateur et, dans l'affirmative, quelles sont les perspectives de relèvement du barème, dont le rapport de la Cour des comptes établit la légitimité ?
Par ailleurs, la direction d'EGIDE peut-elle dissiper les doutes quant à la crédibilité de la stratégie élaborée dans le but d'assurer le relèvement financier de l'opérateur sur la période 2010-2012 ? Peut-on être assurés qu'elle sera en mesure de mettre en oeuvre la maîtrise des ressources humaines annoncée ? Comprenez notre relative inquiétude : le futur EPIC va hériter d'un important passif, et les mêmes causes produisant les mêmes effets...