Intervention de Jean Nemo

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 13 octobre 2010 : 1ère réunion
Audition pour suite à donner à l'enquête de la cour des comptes sur le centre français pour l'accueil et les échanges internationaux egide

Jean Nemo, président d'EGIDE :

Nous pourrions loger le nouvel EPIC sans problème. Nous avons engagé des frais préliminaires pour étude. On nous a demandé, une année durant, de réfléchir à une grande maison des opérateurs dont EGIDE serait le financeur, grâce à ses réserves, alors même que notre siège, dont la fermeture est à l'ordre du jour, permettrait d'abriter l'établissement.

Il a été dit qu'EGIDE est la descendante d'une association créée dans l'urgence, au cours des années 1960, par le ministère de la coopération, pour faire face à l'afflux de stagiaires africains, nombreux eu égard au retard qui avait été pris. Le ministère des affaires étrangères, jusqu'aux années 1990, avait pour sa part choisi le CNOUS comme opérateur. À partir de 1985-1986, on a opéré un partage réglementaire, l'un ou l'autre opérateur étant choisi pour gestionnaire selon les catégories de boursiers. Au moment de la fusion des deux ministères, entre 1997 et 1998, on n'a pas tranché entre les deux opérateurs. Depuis, les critères de répartition, qui avaient un sens au milieu des années 1980, sont devenus incompréhensibles pour les postes, avec ce résultat que depuis la fusion, nous avons eu la surprise de les voir se tourner vers l'un ou l'autre opérateur, sans mise en compétition d'aucune sorte mais seulement en vertu de leur culture d'origine.

Au total, j'ai le sentiment qu'EGIDE a rigoureusement resserré ses coûts : le chiffre que j'ai tout à l'heure cité, moins de 10 % de frais de gestion, est éloquent. Hors toute polémique, je ne suis pas sûr que le CNOUS dispose des mêmes éléments d'appréciation de ses coûts réels... Sans compter que la gestion des boursiers est plus onéreuse pour EGIDE, qui sert davantage de prestations que celles assurées par le CNOUS.

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