a indiqué que la prochaine réunion de l'OTAN à Riga, à la fin du mois de novembre, sera, entre autres thèmes, l'occasion d'aborder cette question centrale de la situation sécuritaire en Afghanistan et du rôle qu'y tient l'Organisation atlantique.
Il a estimé qu'au-delà de l'indispensable action de sécurisation militaire du pays, le problème de l'efficacité de l'aide internationale était posé. En dépit des montants financiers substantiels apportés au pays depuis 5 ans, la population, toujours aussi démunie, n'en ressentait pas les effets et pouvait perdre confiance dans l'action internationale. La question de la lutte contre la drogue et la production de pavot, où la Grande-Bretagne est « nation-pilote », est un sujet extrêmement complexe : aucune culture de substitution ne peut rivaliser avec la rentabilité du pavot et toute action coercitive tend à opposer les paysans à l'Etat afghan ou à ceux qui l'assistent dans ce combat. Il a conclu en indiquant que lors du débat budgétaire sur la mission « Défense », il se proposait d'interroger Mme Michèle Alliot-Marie, ministre de la défense, sur la situation en Afghanistan.