a souligné le traumatisme que les difficultés rencontrées par le programme A 380 suscitaient dans la région Midi-Pyrénées. Elle a regretté que les succès de l'entreprise Airbus aient été à ce point affectés par des turbulences manageriales, probablement aggravées par le comportement de certains actionnaires qui avaient précipitamment vendu leurs parts. Elle s'est également interrogée sur une éventuelle précipitation dans le développement de l'A 380, qui ne s'était étendu que sur cinq ans.
Elle s'est ensuite enquise des solutions envisagées pour harmoniser les logiciels de fabrication, utilisés respectivement dans les usines de Hambourg et de Toulouse. Elle a évoqué la situation des sous-traitants d'Airbus, durement affectés par la crise actuelle, et a rappelé que les collectivités territoriales de la région Midi-Pyrénées avaient beaucoup oeuvré pour soutenir le programme A 380, dans l'espoir qu'il serait créateur d'emplois. Elle a exprimé la crainte que ce programme ne soit d'ores et déjà tributaire du lancement à venir de l'A 350. Elle s'est par ailleurs interrogée sur les fonctions de direction confiées à des responsables allemands pour les unités « défense » du groupe.