a rappelé que celle-ci préparait actuellement un rapport consacré aux relations qui unissent l'Etat à quelques grands établissements publics culturels, dont le musée du Louvre, avec le souci de vérifier, notamment, dans quelle mesure ces établissements, qui constituent en quelque sorte la « force de frappe » du ministère de la culture, s'inscrivaient bien dans le cadre des politiques définies par l'Etat, ou si leur action tendait à s'en affranchir au gré des personnalités qui les dirigent.
Il a estimé que, dans le cas présent, l'épreuve avait eu le mérite de montrer que le Louvre et le ministère de la culture étaient bien sur une ligne identique.
Tout en estimant qu'il conviendrait d'examiner avec attention le contenu des accords, il a jugé très positif un projet qui permet à la France d'exporter son savoir-faire et d'étendre le rayonnement du Louvre. Confiant dans la qualité des négociateurs, il s'est déclaré favorable à un projet qui ne devrait pas « dépeupler » les collections des musées nationaux.