a estimé que le débat actuel soulevait la question de savoir dans quelle mesure la France avait encore l'ambition de son rayonnement culturel. Il a jugé très positif que l'on fasse aujourd'hui appel à nos compétences pour réaliser un lieu culturel de toute première importance, considérant que c'était une chance pour notre pays d'être présent dans cette région du monde. Tout en soulignant que la polémique actuelle avait eu le mérite de permettre de mieux cerner la nature et l'importance du projet, sans pour autant lui inspirer, a priori, d'inquiétude majeure, il a demandé cependant davantage d'assurances sur le fait que les prêts envisagés ne porteraient pas atteinte à l'attractivité des collections présentes dans les musées français. Il a regretté le tabou qui frappe les questions d'argent, dès lors qu'on parle de culture, car cette attitude a contribué à retarder l'émergence en France d'une politique du mécénat ayant vocation, non à se substituer à l'Etat, mais à compléter les efforts qu'il consent. Il a donc invité les autorités françaises à persévérer dans la conduite d'un projet qui constitue une chance et un enjeu important en termes de recettes comme de rayonnement culturel.