a apporté les éléments de réponse suivants :
- pour éviter tout risque de conflit d'intérêts, les conservateurs français fixeront les orientations et la politique d'achat du futur musée d'Abou Dhabi, mais ne participeront pas à la politique d'acquisition des oeuvres ;
- il est toujours possible, aujourd'hui, de constituer une belle collection, comme l'ont montré la création du musée Paul Getty, des collections semi-publiques comme celle du Qatar, et certaines collections privées ; l'arrivée sur le marché de l'art du musée d'Abou Dhabi contribuera certes à accentuer la concurrence, mais ne devrait pas être un obstacle à l'enrichissement des collections de nos musées nationaux, ni provoquer une hémorragie de notre patrimoine national ; c'est dans le domaine de l'archéologie que seront concentrés d'éventuels risques.