En réponse, M. Jean-François Tallec, Secrétaire général de la mer, a indiqué que la mer était naturellement un élément central et fédérateur au sein de l'Union pour la Méditerranée (UPM), et qu'il existait de nombreux projets, qu'il s'agisse de la protection du milieu marin, de la sécurité de la navigation, des autoroutes de la mer ou encore des perspectives de développement liées à la mer et au littoral. Ainsi, concernant la protection des fonds marins, une déclaration a, d'ores et déjà, été signée par les quarante sept pays membres de l'Union pour la Méditerranée. A cet égard, la France considère que l'une des manières d'assurer cette protection consiste à placer ces zones sous juridiction d'un Etat et c'est ce qui a conduit notre pays à créer une zone économique exclusive en Méditerranée, malgré les discussions en cours sur la délimitation des zones de protection particulières avec l'Espagne et l'Italie. La France a également présenté un ensemble de propositions concernant la protection des fonds, qui ont reçu un bon accueil de la part de l'Egypte, qui assure la coprésidence de l'UPM. Il existe également des actions relatives à la surveillance, notamment à l'encontre du trafic de drogue ou de l'immigration clandestine, mais qui, pour l'instant, ne concernent que les pays de la rive nord. La Commission européenne vient aussi de publier une communication sur une politique maritime intégrée en Méditerranée.
En ce qui concerne les effets du réchauffement climatique, M. Jean-François Tallec, Secrétaire général de la mer, a indiqué que le livre bleu y faisait expressément référence et que, à cet égard, la France était directement concernée, en particulier pour les outre-mers, comme la Polynésie par exemple. Afin de mieux suivre les impacts des changements climatiques, le comité interministériel de la mer a décidé de lancer plusieurs initiatives, comme une cartographie du littoral.