a répondu, que, à la différence de l'Antarctique, qui faisait l'objet d'un traité international signé en 1959 à Washington, le statut de l'Arctique était une source de préoccupation au niveau mondial. Il a mentionné les enjeux liés aux effets du réchauffement climatique et de la fonte des glaces aux pôles, qui ouvrent des perspectives de développement notamment en matière de pêche, d'ouvertures de voies maritimes, ainsi que d'accès aux ressources minérales ou pétrolières. A cet égard, la position de la France est de considérer que la question de l'Arctique n'est pas réservée aux Etats riverains mais qu'elle concerne l'ensemble de la communauté internationale. Ainsi, la France s'efforce de mettre à profit son statut d'observateur permanent au sein du Conseil de l'Arctique pour exprimer, en liaison avec ses partenaires européens, la position de l'Union européenne notamment en matière environnementale ou de sécurité de navigation. De même, la France a défendu au sein de l'Organisation des Nations Unies l'idée d'un moratoire sur les nouvelles pêches en haute mer dans l'océan Arctique dans l'attente de la mise en place de nouvelles réglementations. Enfin, la nomination d'un ambassadeur pour les pôles, l'ancien Premier ministre M. Michel Rocard, témoigne de l'intérêt de la France pour ces sujets.