Je vous remercie pour votre intervention. Vous nous avez montré comment les Nations unies ont su s'adapter à la mondialisation.
En ce qui concerne la baisse des contributions volontaires de la France, j'avais moi-même été interpellé à ce sujet par le secrétaire général des Nations unies, qui s'inquiétait du fait que la France avait réduit à zéro sa contribution au fonds humanitaire d'urgence des Nations unies.
Concernant les opérations de maintien de la paix, je trouve assez curieux que les 10 000 casques bleu présents en Côte d'Ivoire ne puissent pas intervenir sans l'appui du millier de soldats français de la force Licorne pour remplir le mandat des Nations unies.
Malgré les efforts du secrétaire général adjoint chargé des opérations de maintien de la paix, notre compatriote Alain Leroy, l'efficacité des casques bleus au regard de leur coût me semble encore avoir des marges de progrès.