Le cas du fonds humanitaire d'urgence est effectivement très délicat. En raison de la diminution des crédits, qui ont baissé de moitié depuis 2008, nous essayons de jouer les équilibristes, en essayant de multiplier les financements croisés bilatéraux et multilatéraux, par exemple avec l'UNICEF. Toutefois, on ne peut cacher que la contribution française est parfois quatre ou cinq fois inférieure à ce qu'elle était auparavant. Pour ma part, je ne crois pas à l'opposition entre le bilatéral et le multilatéral. Je considère, en effet, que les deux sont complémentaires.